La ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a demandé, lundi 17 octobre, l'ouverture d'une enquête administrative sur des « faits graves de bizutage » lors d'un week-end d'intégration en 2015 à la faculté de médecine de l'Université Paris-Est Créteil (UPEC).
« Ce qui se passe au WEI reste au WEI »…
Particulièrement sordides, les week-end d'intégration (WEI) dans les facs de médecine se transforment régulièrement en épreuves de bizutage, rite de passage pour célébrer les étudiants qui ont réussit le célèbre et très exigent concours de médecine et son numerus clausus (après la première année de médecine - PACES). Ces épreuves de bizutages ont survécu malgré toutes les mesures misent en place pour arrêter les arrêter - certains chefs d'établissements fermant les yeux...
Concernant l'UPEC des étudiants se sont plaints en septembre 2016 de leurs sorts subis en 2015
- Un étudiant a révélé qu'ils avaient dû lécher des têtes de veaux ou de cerfs morts, ou être aspergés de sang animal, de bouses de vache, d’urine, etc... de patauger dans une espèce de piscine avec des poumons d’agneau et autres... (lire le témoignage complet sur le site du Monde.fr )
L'université a réagi en demandant l'annulationdu week-end d'intégration prévu en 2016
Afin de prévenir tout dérapage, Olivier Montagne, Président de l’Université Paris-Est Créteil a demandé l’annulation du week-end d’intégration 2016, organisé par les étudiants de la faculté de médecine, qui devait avoir lieu fin octobre. Il a reçu ce matin les responsables de l’association des étudiants en médecine de Créteil (AEMC) pour les en informer.
Suite à cette réunion l'association a décidé d'annuler le week-end prévu.
La faculté a aussi précisé qu'afin de faire toute la lumière sur les événements et établir les responsabilités, l’UPEC collaborera avec l'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche (IGAENR) qui va conduire une enquête à la demande du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Le ministère a lui souligné, dans son communiqué, qu’« aucune tradition ni aucun sentiment d’appartenance ne sauraient justifier que des actes dégradants et humiliants soient infligés aux nouveaux étudiants sous la pression du groupe ».
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