Cet été, je booste mon anglais !

La première rentrée étudiante signifie pour certains les premiers cours en anglais. Si vous êtes fluent, tout va bien. Sinon, vous avez deux mois pour prendre des mesures !

Cet été, je booste mon anglais !

    Quel que soit le cursus que vous suivrez à la rentrée, il y a fort à parier que l’anglais y occupera une place. Petite pour certains, cruciale pour d’autres.

    Ce ne seront plus là des cours d’anglais, mais des cours en anglais… Petite nuance qui fait une grande différence : avoir une moins bonne note en anglais, passe encore, mais ne pas comprendre des cours qui constituent le socle de votre formation (droit, commerce international, etc.) c’est plus pénalisant.

    Bien sûr, il y a ceux qui pourront partir cet été, immergés dans un pays anglophone. Il y a aussi la possibilité de suivre des stages, généralement de deux semaines à deux mois, plus ou moins intensifs. Ce sont sans doute les solutions les plus efficaces pour des progrès rapides. Mais pour tous les autres, il existe aussi des applis (voir encadré) ou tout simplement de bons réflexes à prendre, tout seul, pour progresser vraiment.

    Se spécialiser : la clé pour se débrouiller les premiers mois

    « Ceux qui restent en France doivent d'abord se demander quelles matières seront enseignées en anglais dès la rentrée et se focaliser dessus », conseille George Wilson, Teacher Training Coordinator à British Council, qui propose des séjours anglophones partout dans le monde ainsi que des stages en Ile-de-France. Cela signifie lire des magazines spécialisés, constituer des listes de vocabulaire… Un étudiant qui démarre une formation en hôtellerie, par exemple, aura des centaines de mots spécifiques à apprendre. « Cette immersion dans une zone d'étude passe par la lecture de magazines et de sites du secteur, écouter des séminaires et conférences sur Internet, voire s'inscrire à des Moocs et échanger sur des forums », illustre George Wilson. Autant de manières d'apprendre les expressions et les termes les plus récurrents d'un métier.

    Faites entrer l’anglais dans votre real life

    Toujours cette nuance, qui veut dire beaucoup. « La clé est d'intégrer l'anglais dans sa vie quotidienne. Bouleverser ses habitudes ne fonctionne pas longtemps. Si vous lisez des journaux, lisez-les en anglais. Si vous aimez un film ou une série, regardez-les en anglais. » Le but : sortir de la vision de l'anglais comme une contrainte scolaire, ou une matière à apprendre. Quand on est étudiant, la langue n'est plus une matière, c'est un outil parmi d'autres. Du coup, ne faut-il faire aucun exercice, à proprement parler ? « Ca ne vous fera jamais de mal, explique George Wilson, mais c'est peut-être le moment de lâcher ! »

    Ne pas paniquer !

    Evidemment, l'échéance approche. Mais si vous n'êtes pas bilingue aujourd'hui, vous ne le serez pas à la rentrée. L'apprentissage d'une langue doit être vu de manière continue, et simple. « Quand vous lirez un texte, il y aura une multitude de mots que vous ne comprendrez pas. Mais sans vous en rendre compte, vous passerez d'une compréhension globale à une compréhension des détails. » L'œil et l'oreille s'habituent aux tournures de phrases, et surtout à repérer les mots clés, à comprendre la structure du discours. D'où l'impression, parfois, de ne pas progresser, qui crée un certain découragement. « Mais c'est une impression trompeuse : notre cerveau s'habitue très bien à ranger les informations, il les retient ! » Et si un mot a tendance à toujours sortir par l'autre oreille, laissez-le s'envoler : you'll get it later.

    Le chiffre :

    32e, c’est le rang occupé par la France, sur 80 pays, pour le niveau d’anglais de ses habitants.

    Source : étude EF-EPI, 2017

    Interview : Sophie Vignoles, Responsable de l’équipe didactique de Babbel

    Une appli, est-ce un bon moyen de progresser pendant l’été ?

    La force de notre application est de s’adapter aux différents publics, à leur niveau, mais aussi à leurs contraintes personnelles. Babbel est donc évidemment un bon outil pour les bacheliers qui souhaitent progresser durant l’été. Nous proposons 14 langues, adaptées aux francophones, à leurs difficultés particulières et leur manière de réfléchir, car la langue maternelle joue un grand rôle. L’adaptation à l’utilisateur va beaucoup plus loin, puisque nous nous adaptons aux objectifs que vous vous fixez, ainsi qu’aux différents métiers, secteurs d’activité.

    Combien de temps quotidien préconisez-vous ?

    J’éviterais les comportements de type bachotage. Déjà parce que cela ne permet pas de fixer les informations dans la durée, et puis parce que c’est un très bon moyen de se démotiver en cours de route ! Je pense que se connecter 15 ou 20 minutes tous les jours est déjà bien. Ou un pe u plus bien sûr si l’on en a envie… Mais une fois sorti de l’application, il faut toujours se poser la question : où et comment puis-je mettre en pratique ce que je viens d’apprendre ? Ce n’est pas toujours simple de trouver un anglophone avec qui parler. Mais pendant les vacances, admettez que vous avez plus de chances !

    Peut-on en profiter pour progresser en espagnol ou en allemand ?

    Nous proposons l’apprentissage de ces langues, mais il est généralement déconseillé d’apprendre simultanément deux langues si on a un faible niveau dans les deux. Si vous en avez une forte et une faible, vous pouvez y aller. Avec un niveau débutant dans les deux, vous risquez de faire des confusions et de mal retenir les informations. Il faut aussi se rappeler qu’apprendre une langue, c’est avoir une curiosité pour des gens, pour une culture. Cette dimension de partage est essentielle : c’est elle qui nous tient motivé et nous pousse à aller vers les autres pour communiquer. C’est à dire pour progresser.

    Écoles à la une

    Proposées par les écoles partenaires

    ISTEC
    Commerce / Gestion / Management
    Paris
    L'Ecole Européenne des Métiers de l'Internet
    Commerce / Gestion / Management
    Paris
    IÉSEG School of Management
    Commerce / Gestion / Management
    Lille