Bérengère n’en est pas à sa première expérience.
Depuis ses 16 ans, chaque été, elle se démène pour trouver un job. « Je ne me pose jamais la question. Pendant les vacances, je travaille, c’est obligatoire. Même si mes parents m’aident, il me faut un complément pour payer mon matériel d’architecture, m’offrir des voyages et pouvoir sortir un peu. »
A 18 ans, Bérangère s’était acheté sa première voiture grâce à cet argent. Mais chaque année, c’est la même galère : la recherche d’employeurs potentiels, l’envoi de candidatures et puis l’attente... « C’est difficile car les employeurs ne nous répondent jamais. »
"J'espère pouvoir gagner entre 1000 et 1300 euros net"
Pourtant, Bérangère semble savoir s’y prendre. Pendant les congés de février, elle envoie, de Paris, ses candidatures pour trouver un poste là où vivent ses parents, à Mâcon (Saône-et-Loire). En 2009 et 2010, elle a ainsi assuré l’accueil dans des agences de la Lyonnaise de banque. Cet été, elle espère pouvoir recommencer pour gagner, au total, « entre 1000 et 1 300 € net ». Mais rien n’est jamais acquis. « Je sais que leurs budgets sont serrés. Ça ne marchera peut-être pas. En plus, cette année, avec mes études, j’ai beaucoup moins de temps à consacrer à la recherche d’un job d’été. »
Si la banque ne l’embauche pas, elle se tournera vers les vendanges ou l’intérim. Quoi qu’il arrive, il faudra bien se débrouiller pour trouver quelque chose…
Depuis ses 16 ans, Bérangère envoie de Paris, pendant les congés de février, ses candidatures pour trouver un job d’été là où vivent ses parents, à Mâcon (Saône-et-Loire).
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Article issu du Parisien / Aujourd'hui en France - supplément éco du 18 avril 2011