Pour devenir ingénieur, mieux vaut aimer travailler en mode projet. Et vous pouvez expérimenter cette méthode à l'école d'ingénieurs généraliste Efrei qui accueille les lycéens le temps d'un serious game (jeu pédagogique).
La mission qui sera donnée à votre équipe (3 ou 4 personnes) est de rendre intelligent et donc d’améliorer le programme d’un petit robot, appelé “The Cleaner”. C’est une façon ludique de découvrir la pédagogie de l’école. « Cette épreuve simple et amusante leur permet d’appréhender le numérique, la programmation et le mode projet. Des notions auxquelles sont confrontés nos étudiants dès la première année », explique Nicolas Flasque, enseignant-chercheur, créateur du serious game, responsable de la majeure “Imagerie et réalité virtuelle”.
Simulateur de vol
L'Efrei ouvre également ses salles de classe pour permettre aux lycéens d'avoir un aperçu des cours, comme d'autres écoles d'ingénieurs, l'Ecam Lyon ou l'Epita. À l'IPSA Paris-Toulouse, c'est en revanche aux commandes de simulateurs de vol notamment, que les élèves de série S font connaissance avec l'environnement aéronautique et spatial, domaine de prédilection de l'école.
Ces journées d'immersion sont aussi proposées dans certaines écoles de commerce et de management comme PPA (Pôle Paris Alternance), l'EM Strasbourg, pour ceux qui veulent découvrir son Bachelor Affaires internationales de l'intérieur, l'ICN Business School qui propose de vivre la vie d'un étudiant de Bachelor SUP'EST à Metz et à Nancy, ou la Web School Factory, l'école de management du numérique.
Plongée dans l’univers du marketing
L’ICD international Business School , quant à elle, a mis sur pied un Junior programme pour aider les jeunes à s’orienter en leur faisant découvrir différents métiers, au choix. « Nous étions en équipe de quatre, encadrés par un étudiant de 3e année et, durant 4 heures, nous devions organiser un événement autour de l’ouverture d’une nouvelle boutique sur les Champs-
Élysées. J’ai adoré ! Ce programme a totalement confirmé mon choix », reconnaît Orlane qui, après cela, a intégré le Bachelor événementiel de l’ICD.
Côté fac, les initiatives sont plus rares. On peut néanmoins citer l'université de Nantes qui donne accès à ses cours de licence et de DUT aux jeunes de terminale ! Renseignez-vous auprès des établissements, pour ne pas rater les dates des prochaines sessions.
CHIFFRE : 4 lycéens sur 10
font le choix de l’université (entrée en licence) comme premier vœu. (Source : ministère de l’Enseignement supérieur, janvier 2018)
Témoignage
Nolan, étudiant en khâgne et éclaireur sur le site Inspire
« Il ne faut surtout pas avoir de regrets »
Nolan a rejoint la communauté d’étudiants éclaireurs de la plate-forme Inspire*. Son rôle : partager son expérience d’étudiant de classe prépa avec les lycéens, afin de les aider à bien s’orienter.
« En terminale, j’étais perdu, j’hésitais entre la licence en sociologie ou sciences po. La prépa, c’était le dernier truc auquel je pensais. C’est en discutant avec deux étudiantes “éclaireuses” d’Inspire, que mon choix
s’est finalement porté vers la prépa. Les profs ne voient que les notes et les appréciations. Les étudiants d’Inspire sont proches des lycéens. Ils veulent savoir si tu es vraiment motivé, si tu en es capable. J’ai pu leur poser des questions concrètes : qu’est-ce qu’on fait en hypokhâgne et khâgne, quel est le rythme de travail, quelles sont les bonnes prépas ?… Sans ces deux éclaireuses, je serais sans doute en licence à la fac.
Il faut aider les jeunes à oser des choses. On peut se tromper, mais il ne faut surtout pas avoir de regrets ». * Inspire propose un test d’orientation et des mises en relation avec des étudiants éclaireurs.
Interview
Manuelle Malot, directrice de l’Edhec NewGen Talent Centre
« La prépa, une expérience positive »
L’Edhec NewGen Talent centre a interrogé 8 000 élèves de classes prépa aux grandes écoles pour mieux les connaître*. Quels sont les premiers enseignements ?
Les résultats de l’étude montrent que les prépas correspondent parfaitement à certains jeunes. Les étudiants interrogés disent avoir vécu ces deux années d’étude comme une expérience positive, passionnante et heureuse qui leur a appris à se connaître et repousser leurs propres limites. Ils s’accordent à dire qu’ils y ont développé leur capacité de travail (97 %), leur persévérance (93 %) et leur adaptabilité (91 %).
Néanmoins, tous disent avoir ressenti une pression forte…
En effet, la pression ressentie est forte mais elle a eu, pour eux, un effet motivant. Quand on leur demande ce qui a contribué à leur bien-être, l’envie de se dépasser arrive largement en tête (90 %). Viennent ensuite, la stimulation intellectuelle (89 %), puis le soutien de leurs proches (87 %).
Alors, qu’est-ce qui motive ces étudiants ?
Avant tout, le goût du challenge (89 %), mais pas celui de la compétition : 73 % d’entre eux mettent en avant l’esprit de camaraderie qui, pour eux, a été important durant leurs deux années de classe préparatoire.
* Ma vie de prépa, Monographie des élèves de classe préparatoire aux grandes écoles, janvier 2018. L’enquête a été réalisée en deux temps entre mai et juin 2017, avant les résultats des concours.
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