Très médiatisé lorsque Arnaud Montebourg s'y était inscrit en 2014 suite à son départ du gouvernement, régulièrement classé parmi les meilleurs programmes MBA (formations dédiées aux professionnels en quête de spécialisation ultime), le MBA de l'INSEAD (Institut européen d'administration des affaires basé à Fontainbleau) n'avait jamais pris la première place de ce classement de référence établi chaque année par le Financial Times.
Autre bonne nouvelle : HEC Paris se classe aussi 15e du classement (+1 place) et l'Edhec et Grenoble EM font leur entrée dans le Top 100 2016, respectivement en 84e et 94e positions.
L'Insead était déjà en première position d'un autre classement établi par Forbes mais jamais en première position du Financial Times. Pourtant cette formation en 1 an avait du mal à concurrencer les autres formations en 2 ans. Passée en un an de la quatrième à la première place, l’Insead domine donc le podium de 2016 suivie de Harvard et de celui de la London Business School anglaise et la Wharton School de l’université de Pennsylvanie.
Le TOP 10 du classement des meilleurs MBA en 2016 selon le FT
METHODO.
Les indicateurs utilisés dans cette étude sont les salaires des diplômés à la sortie, le pourcentage d'évolution de la rémunération de ses anciens et le retour sur investissement du diplôme (d'un coût d'environ 35 000 euros pour l'INSEAD)...
Le salaire des anciens :
3 ans après l’obtention du diplôme MBA
L’augmentation de salaire des anciens
: Après 3 ans.
Le rapport qualité-prix
: calculé sur le salaire des anciens, la durée du programme, le coût du programme et autres coûts, incluant le coût d’opportunité de ne pas travailler pendant la durée du programme
La recherche :
le nombre d’articles publiés par les enseignants de l’école dans 45 journaux académiques
Les recommandations des anciens :
calculé selon l’endroit où les anciens de tous les programmes MBA recruteraient les diplômés MBA
Les secrets de réussite du MBA de l'INSEAD
Le programme de l'INSEAD se démarque par sa durée très courte : en 1 an, mais aussi par ses 3 campus (Fontainebleau en région parisienne, mais aussi Singapour et très récemment Abou Dabi - Émirats arabes unis) 75% des étudiants du MBA travaillent sur au moins 2 de ces campus. Le Financial Times note aussi un transfert des étudiants des Etats-Unis vers l'Europe et l'Asie favorisant l'Insead.
« Créé par des anciens de Harvard, le MBA a peu à peu évolué sous l'effet de la globalisation, avec pour objectif de former des dirigeants transculturels et armés face aux enjeux actuels », nous précisait Leila Murat, directrice associée des admissions.
Le programme en un an, très intensif, correspond aux fortes exigences de gestion du temps et de prise de décision rapide attendues en entreprise. Il repose sur un positionnement international, grâce au campus sur trois continents et à la diversité des participants : + de 1000 "étudiants" chaque année, de 80 nationalités, et des promotions comportant 90 % d'étudiants étrangers, 30% de femmes. Cette grande variété d'origines professionnelles et personnelles est à la base du programme : la méthode pédagogique repose sur le partage d'expériences. Le corps professoral, de très haut niveau, pousse les étudiants à « se départir d'une vision unidimensionnelle pour faire preuve d'ouverture d'esprit et de sens de l'écoute ».
Autre point fort, les contenus des programmes sont étroitement liés aux résultats des 13 centres de recherche, et sont donc adaptés en permanence au contexte économique mondial.
« Le MBA est destiné aux professionnels cherchant à évoluer, à innover pour répondre aux défis de l'entreprise » confirme Leila Murat.
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